Barbara Butch ciblée par une nouvelle vague de cyberharcèlement à Paris liée à sa direction artistique de la Nuit Blanche 2026

Barbara Butch ciblée par une nouvelle vague de cyberharcèlement à Paris liée à sa direction artistique de la Nuit Blanche 2026

Contexte et signalement

La mairie de Paris a indiqué lundi avoir saisi le procureur de la République d’une nouvelle campagne numérique perçue comme homophobe et grossophobe ciblant Barbara Butch, DJ et figure des nuits parisiennes, nommée directrice artistique de la Nuit Blanche 2026.

Le signalement s’appuie sur l’article 40 du Code de procédure pénale pour des faits susceptibles d’être qualifiés d’injures publiques à caractère discriminatoire et de harcèlement moral, et il serait traité par les autorités via les réseaux sociaux, selon les informations communiquées par la Ville.

Contexte d’un harcèlement antérieur

Barbara Butch avait déjà été la cible d’une vague de cyberharcèlement après sa prestation lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, où elle apparaissait sur la passerelle Debilly entourée de drag queens et du chanteur Philippe Katerine, presque nu et peint en bleu. Cette mise en scène avait suscité l’ire de certains milieux conservateurs et d’extrême droite, qui l’ont interprétée comme une parodie de la Cène selon Léonard de Vinci, ce que le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Jolly, avait démenti.

Réactions et suites judiciaires

Le Parquet de Paris a requis le 25 septembre des peines d’emprisonnement avec ou sans sursis contre cinq hommes pour des violences numériques massives et un harcèlement caractérisé qui aurait altéré la santé de Barbara Butch, selon les éléments présentés.

Réponses officielles et valeurs défendues

Anne Hidalgo a réaffirmé son soutien à Barbara Butch et a déclaré que « Barbara Butch, c’est Paris », soulignant les valeurs d’égalité, d’ouverture et de tolérance défendues par la capitale face aux attaques sexistes, lesbophobes, grossophobes et antisémites.