Kaamelott au cinéma : Astier présente la suite épique en deux volets

Kaamelott au cinéma : Astier présente la suite épique en deux volets

Kaamelott au cinéma : une suite épique en deux volets

La saga culte Kaamelott fait son retour sur grand écran avec un film structuré en deux parties. La première est prévue pour le mercredi 22 octobre, tandis que la seconde approche pour novembre 2026.

Une vision créative ambitieuse

Selon Alexandre Astier, créateur et interprète du roi Arthur, ce volet se veut une aventure libre et ambitieuse. Il décrit comment Arthur réunit ses chevaliers autour d’une nouvelle Table ronde pour les envoyer à l’aventure aux quatre coins du monde et démontrer leur valeur.

Le réalisateur précise que l’univers se situe dans « un monde générique, style heroic fantasy médiéval », et que « tout ce qui est possible de se passer » peut y arriver, selon ses mots.

Des chiffres et une distribution étoilée

Le film dépasse les quatre heures au total, avec une première partie de 2 h 19 et une galerie de plus de 70 personnages. Le tournage, qui a duré huit mois, s’est déroulé entre l’Islande, Malte, la France et même à bord d’un sous-marin, pour un budget estimé à 38 millions d’euros. Comme à l’accoutumée, Astier a écrit seul les scénarios et assuré le montage ainsi que la bande originale, peaufinant les derniers détails une semaine avant la sortie.

Le casting réunit des noms prestigieux, notamment Alain Chabat, Guillaume Gallienne, Audrey Fleurot et Clovis Cornillac, qui étaient déjà présents dans le premier volet, aux côtés des nouveautés Virginie Ledoyen, Haroun et Thomas VDB.

Absence marquante et réaction du créateur

Un absent notable est Franck Pitiot, qui incarne Perceval et qui a refusé de reprendre son rôle pour cette suite. « J’essaie de le prendre avec philosophie », confie Astier, qui se dit « un peu triste » de ce départ.

Kaamelott, du petit écran au grand écran et une éventuelle suite

Depuis ses débuts sur M6 en 2005 avec de courts formats humoristiques, Kaamelott s’est imposée comme une saga sans équivalent dans le cinéma français, marquée par une évolution vers une narration plus grave et plus sombre. L’auteur rappelle que l’univers n’a jamais été uniquement une comédie et ne promet pas de rire à chaque instant. Il affirme que la part de comédie réside surtout dans le dialogue, tandis que le fond des intrigues peut être sérieux.

En ce qui concerne un éventuel troisième volet centré sur le Graal, Astier indique que l’idée existe, mais que l’écriture dépendra de son état d’esprit au moment d’entreprendre ce chapitre. Il précise vouloir explorer d’autres projets avant de s’y lancer et ajoute: « si je le fais un jour », il pourrait alors s’y atteler.