Attentat à Manchester contre une synagogue: l’assaillant aurait déclaré son allégeance à l’État islamique au début de l’attaque

Attentat à Manchester contre une synagogue: l’assaillant aurait déclaré son allégeance à l’État islamique au début de l’attaque

Contexte et déroulement de l’attaque

Le 2 octobre, lors d’un rassemblement à la Congrégation hébraïque de Heaton Park à Manchester, une attaque a coûté la vie à deux fidèles et blessé plusieurs personnes. Les faits se sont produits pendant Yom Kippour, dans un lieu fortement fréquenté.

Selon la police antiterroriste, l’auteur est un Britannique d’origine syrienne âgé de 35 ans, identifié comme Adrian Daulby. Il a été tué par les forces de l’ordre lors de l’intervention visant à l’empêcher d’entrer dans le lieu de culte. Au début de l’assaut, l’individu aurait appelé la police pour affirmer prêter allégeance au groupe État islamique. L’enquête vise à établir les motivations exactes de l’attaque.

Éléments relatifs à l’enquête et au cadre opérationnel

Six personnes ont été interpellées dans le cadre des investigations pour préparation et incitation à commettre des actes terroristes; deux d’entre elles ont été libérées samedi. Le porte-parole de la police antiterroriste a précisé que les motivations derrière l’attaque restent à établir.

Contexte et enjeux

Le contexte sécuritaire s’inscrit dans une série d’événements violents touchant la population juive européenne. Le groupe État islamique, actif dans les années 2010, avait contrôlé des territoires importants en Irak et en Syrie avant sa disparition en 2019; il a revendiqué de nombreux attentats en Europe et dans le monde. D’autres attaques menées par des individus affirmant agir au nom de l’EI ont été signalées, sans nécessairement une revendication explicite du groupe dans chaque cas.