Enchères à Paris : la rare Pascaline, première machine à calculer mécanique, estimée entre deux et trois millions d’euros
Une rarité historique mise en vente à Paris
Une pièce exceptionnelle de l’histoire de l’informatique mécanique sera prochainement proposée aux enchères à Paris. La Pascaline, première machine à calculer mécanique conçue en 1642 par Blaise Pascal, sera mise en vente le 19 novembre, avec une estimation comprise entre deux et trois millions d’euros.
Une innovation pionnière dans l’histoire du calcul mécanique
Ce rare instrument scientifique représente l’une des premières tentatives visant à remplacer le travail mental par une machine lors de ses débuts, en mécanisant le calcul mental. Présentée dans le cadre de la vente de la bibliothèque Léon Parcé à Paris, cette Pascaline symbolise une étape essentielle dans l’évolution des calculatrices.
Origines et particularités de la Pascaline
Fabriquée par Blaise Pascal à seulement 19 ans, cette machine avait été conçue pour aider son père, alors président de la cour des aides de Normandie, à gérer plus efficacement les recettes fiscales locales. Sur une vingtaine d’exemplaires produits, seuls neuf sont aujourd’hui conservés dans le monde. Parmi eux, plusieurs sont hébergés au musée des Arts et Métiers à Paris ou au muséum Henri-Lecoq à Clermont-Ferrand. Selon Christie’s, la Pascaline proposée aux enchères pourrait être le seul exemplaire encore détenu en collection privée.
Une machine encore fonctionnelle et unique dans sa catégorie
Les Pascaline se déclinent en trois modèles : ceux destinés aux opérations décimales (additions, soustractions, multiplications et divisions), les modèles comptables pour la gestion monétaire, et ceux conçus pour le calcul des distances, appelés également « d’arpentage ». Le modèle mis en vente serait le seul connu consacré au calcul d’arpentage encore en état de fonctionnement.
Une présentation internationale avant la vente
Avant la mise aux enchères, cette Pascaline sera exposée à Paris, puis à New York et à Hong Kong, offrant ainsi au public et aux collectionneurs internationaux l’opportunité d’admirer cette pièce unique de l’histoire technologique.
